🇿🇦 Les aventures de Nanou et Didda en Afrique du Sud (chapitre 6)

Au programme du 13 août, découvrir tout ce qu’il y a à savoir sur l’ananas 🍍 Depuis que nous sommes en voyage, nous avons très facilement accès à ce fruit car nous traversons des régions productrices. Et en plus, quand il est découpé avec amour et sans ses yeux, c’est encore meilleur 😋 Nous nous rendons au Big Pineapple, une construction en forme d'ananas sur quatre étages, créée par un collectif de producteurs d’ananas de la région. Tout autour, des petits champs d’ananas sont tranquillement en train de pousser. Ce sont des essais expérimentaux de plants génétiquement modifiés 🧑‍🔬

À l’intérieur de la construction, des expositions nous expliquent l’histoire du fruit dans le pays, depuis sa découverte lors du deuxième voyage de Christophe Colomb, jusqu'à son arrivée en Afrique du Sud et comment ces plants se sont formidablement adaptés au pays 🍍 La principale variété exploitée dans le pays est le Cayenne, destiné principalement à faire de jus et des conserves. Dans les supermarchés, on trouve le Queen (Victoria), qui est plus apprécié sans autre transformation. Mais attention, sa couronne a des épines 📌

Beaucoup d’informations sont données sur la méthode de pousse, un ananas est en fait un ensemble de petits fruits qui s'assemblent, chacun issus de plusieurs toutes petites fleurs. Chaque oeil de l'ananas représente l'un de ces petits fruits initiaux 👁️ Les autres explications sont un peu techniques et donnent beaucoup de chiffres qui ne nous marquent pas énormément. Et, ce qui est drôle, c’est qu’il utilisent des images de Bob l'Éponge tout au long de l’exposition, mais Bob n’est pas un ananas 🤔 Bref, nous ne comprenons pas le lien avec notre sujet du jour.

Au rez-de-chaussée, c’est la boutique 🛒 Nous nous faisons tous plaisir (enfin, sauf Didda, qui n’aime pas l’ananas 🤢). Des ananas de producteurs locaux (bien-sûr), des t-shirts avec des ananas dessus, de la confiture, du chutney, des glaces à l’ananas évidemment, et des ananas séchés, on va se régaler 🍍

En cette fin de journée, nous voulons rouler un peu pour nous rapprocher de notre prochaine destination. Mais il semble difficile de trouver des campements sur la route. Nous finissons par en trouver un qui semble en bord d’océan, du côté d'une aire marine protégée. Lorsque nous quittons la route principale, bien goudronnée pour une petite route goudronnée, ça va encore. Mais ensuite nous bifurquons sur une piste de tôle ondulée. Qui dit tôle ondulée dit vibrations et poussière 🥲 Et c’est une première pour Nanou et Didda qui subissent un peu la chose en comptant les kilomètres restants. En s’approchant du camp nous quittons la piste principale et descendons sur une piste secondaire bien plus trouée et qui se rétrécit petit à petit 😱 La nature prend sa place, Matthieu doit sortir, muni de son balais, pour écarter les branches trop épaisses 🧹 Bref, nous arrivons à la tombée de la nuit dans un camp vide hormis la charmante gérante qui est en plein travaux de remise en état mais qui accepte notre présence, intriguée par notre histoire car elle aussi a beaucoup voyagé.

Le lendemain, avant de reprendre la route infernale en sens inverse, nous décidons tout de même d’aller nous balader sur le bord de mer. Ce serait dommage d’avoir fait autant d’efforts pour y arriver et de ne pas y jeter un coup d'œil 😉 Nous trouvons l’accès et montons de nombreuses marches jusqu’à nous retrouver en haut d’immenses dunes à perte de vue 🤩 Celle sur laquelle nous sommes est bien plus haute que les dunes de Sainte Marguerite à Landéda 😄 Albin s’amuse à la dévaler puis se hisse à l’aide d’une corde pour remonter. Il finit par convaincre Lise et Didda de le suivre. On voit bien qu’ici, c’est la nature la reine 👑 L’endroit est tellement peu inaccessible qu’il ne doit pas y avoir beaucoup d’humains à y passer.